L'homme se défini comme "homme d'image" comme d'autres gens d'armes. En 1968, il réalise son premier reportage de rue en Touraine. En 1979 et jusqu'en 1988, il crée et encadre des stages internationaux sur la lumière et le corps, travail en studio. Ses stages sur le portrait-nu se classe alors parmi les meilleures formations en France. En 1982, alors qu'il a un statut de formateur en audiovisuel,  il devient maitre de conférence honoraire à l'Université Pour Tous, sur la communication. En 1984, il propose au Conseil général de l'indre la création d'une Maison des Images, avec la création d'un festival Pan-africain (à l’époque aucune ville en France ne le fait, plus tard Angers va organiser ce festival) – avec laboratoire photo, studio, régie vidéo au service des associations du département (centre culturel complet avec diffusion et formation).
En 1985, il incorpore, une association qui depuis 1954 se bat pour une éducation à l'image dans le milieu scolaire et associatif (cette association emploiera jusqu'à 7 projectionnistes itinérants). Il intervient en tant que formateur et créateur dans des écoles primaires, collèges, lycées, mais aussi dans la formation à l'IUFM. Au fil des ans il créera des options cinéma en lycée (parmi les premières de France) ainsi que de multiples Ateliers artistiques en primaire et collège.
Dans les années 90, il prête le matériel audiovisuel pour mettre en place la première émission de télévision, en plateau de ce qui deviendra TLC (télé locale de Châteauroux). En même temps il intervient dans le cadre de l'association "Pour une maison de l'image" pour travailler sur les études financières qui rendront possible son existence et l'embauche de plusieurs personnes.
Dans les mêmes années, il intervient aussi comme formateur pour l'association Bande à Part (organisateur du Festival du cinéma indépendant) sur l'écriture de scénario, lors de petits stages d’initiation au cinéma (en super 8).
Il encadre aussi dans deux prisons (un Centre de Détention et une Centrale) des ateliers cinéma durant une douzaine d'années.
En 1994, après un an de préparation, il invite toutes les associations et salles de cinéma du département à se rencontrer pour préparer le centenaire du cinéma (1995). Il consacrera deux ans de son temps à cet objectif. Il organisera pour cela une exposition personnelle, en y diffusant, film par grattage en 16 mn, un film vidéo sur l'espace, deux expositions photographiques, et une exposition itinérante sur l'histoire du cinéma.
Bref en quelques 40 ans de carrière, il proposera au public une cinquantaine d'expositions en photographies, art plastique, et 21 films personnels, et quelques autres à la demande d'institutions. Le tout étant toujours orienté sur l'humain et son humanité. Depuis trois ans travaille sur un film sur diverses violences faites aux femmes.

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Ses actions cinématographiques sont de l'ordre de la création et non du divertissement. S'il a enseigné l'histoire du cinéma, ce n'est pas pour le copier, mais pour comprendre comment l'homme se situe par rapport à un monde de technique et aussi de finance. Le cinéma est d'abord dans notre monde, un outil pour assujettir le public, pas pour le faire réfléchir. Ce n'est pas son choix. Créer demande à s'échapper des modèles, des références. C'est aussi parce qu'il a eu certains membres de TRAVELLING comme élèves au lycée Pierre et Marie Curie de Châteauroux au travers de l'option cinéma et audiovisuel, que Jean-Paul est membre d'honneur de l'association.